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jeudi 16 août 2012

« Nous ignorons à qui bénéficie le loup mais savons à qui il porte préjudice »




«  Nous ignorons à qui bénéficie le loup mais savons à qui il porte préjudice »

31.07.12 - T. BASTERRA | LLANES.




Les syndicats d’éleveurs soutiennent les éleveurs des Picos de Europa dans leur demande de réduction de la population de loups sur le versant asturien du Parc National. « Nous sommes totalement sur la même ligne que leur pétition. Tous les jours des informations nous arrivent sur les nouveaux dégâts et nous avons même prévenu la Conseillère à l’Elevage et l’Agriculture que ça ne pouvait plus durer », affirme Ramón Artime, président de ASAJA /Association des jeunes Agriculteurs, équivalent du CNJA en France/ pour les Asturies, qui assure : « ce ne sont pas les indemnisations que veut l’éleveur, ce qu’il veut c’est vivre de son exploitation, mais lorsque les dommages se produisent il veut bien sûr qu’on les lui paie et ce n’est pas ce qui se fait ». Le président régional de ASAJA estime que le Gouvernement de la Principauté devrait abonder un budget d’un millions d’euros pour tous les dégâts causés l’an dernier par le loup, et il lui demande de prendre une décision : « Il faut savoir une fois pour toutes ce qu’on préfère dans les Asturies : ou les éleveurs, ou les animaux sauvages ».



De son côté, le Secrétaire Général de l’UCA /Section asturienne de l’UPA : Union des petits agriculteurs et éleveurs/,  Joaquín López, assure que : « ce qui l’emporte dans les Picos, c’est le loup » et s’il reconnaît au canidé le droit d’avoir un espace protégé, « sa population est aujourd’hui totalement incontrôlée. » Il fait remarquer : « dans les Picos, le petit bétail a été rentable pour les fromages qu’il permet de fabriquer et qui, comme le Gamonèu et le Cabrales, offrent une importante valeur ajoutée », mais les attaques ont aussi affecté ces deux productions : « ces deux fromages ne peuvent être produits en plus grande quantité à cause du loup, c’est un prédateur qui attaque davantage brebis et chèvres qui sont des proies plus faciles. »

«  Nous ignorons à qui bénéficie le loup mais savons à qui il porte préjudice. Chaque année il y a davantage de déclarations d’attaques et de moins en moins de chèvres et brebis dans les Picos ce qui a des conséquences sur l’environnement  », ajoute López qui rappelle que le problème ne se pose pas uniquement dans cette zone Est mais que d’autres zones des Asturies partagent le problème, c’est le cas à Aller, Teverga ou Grado, sans oublier la zone Sud Ouest de la région.



Mercedes Cruzado, secrétaire générale de COAG /principal syndicat agricole espagnol, il coordonne des associations régionales ou provinciales très soucieuses de leur indépendance/, soutient la même position : « On ne peut plus continuer à accepter les dommages causés par le loup. On perd beaucoup d’argent à cause de lui, que ce soit celui dépensé par l’Administration pour compenser les dommages et les éleveurs le verraient bien plus utile à de nouveaux plans d’amélioration du secteur, ou celui perdu par les éleveurs eux-mêmes pour les dommages qui ne sont pas compensés ». Elle considère que dans la zone Est comme dans toute la région : « tout le terrain susceptible d’être utilisé par le bétail devrait être libre de loups ».



Traduction : B.Besche-Commenge, ASPAP/ADDIP


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