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assemblée générale de la FAR

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AG





mercredi 31 octobre 2012

Hiver 1844-1845, loups et ours attaquent la population

http://www.pyrenees-pireneus.com/Faune/Etudes-Rapports-Reflexions/1845-02-00-Ours-Loups-Hautes-Pyrenees-Attaquent-population-villages-Hiver.html
"
Pour les défenseurs des introductions de l’ours dans les Pyrénées et du loup, l’histoire des problèmes avec l’homme débute à la fin du 19ème siècle lorsqu’il n’y a plus d’attaques connues sur les humains. Comme si l’ours et le loup, en étant protégés, avaient changé de comportement à l’égard de l’homme. Pourtant, le 20ème et ce début de 21ème siècle ne sont pas sans accident, incidents, morts et blessures. Mais ceci doit rester « secret ».
A l’occasion des introductions d’ours de 1996, 1997 et 2006, il n’a jamais été fait d’étude historique ou sociologique. Normal, cela aurait été dérangeant pour les défenseurs de l’ours propagandistes du tout sauvage où l’homme est intrus. Bruno Besche-Commenge a fait une recherche rapide sur les documents en ligne des Archives départementales des Hautes-Pyrénées concernant autant le loup que l’ours. Il nous livre ci-dessous les résultats de cette recherche que chacun peut poursuivre avec les références fournies. D'autres récits sont à envisager....."

8 commentaires:

  1. Il y a des choses que je ne comprend pas.
    Je ne suis pas un éleveur et je n'ai pas le dossier délicat des loups et des ours en France, mais il y quand même des choses que je ne comprend pas.
    Pourquoi, par exemple, est-ce que les Massaïs arrivent à faire paître leur bétail dans la savane africaine où vivent les lions, les léopards et les guépards et que nous n'arrivons pas à concilier nos montons avec le loups et l'ours.
    Pourquoi est-ce que les Amérindiens ont réussies à vivre à côtés des loups, des ours et des pumas sans les exterminer et que nous n'arrivons pas à tolérer une vingtaine d'ours dans les Pyrénées...
    Certes certains animaux sauvages sont dangereux, mais laissez moi quand même vous rappeler qu'ils font nettement moins de mort chaque années que les insectes (abeilles, guêpes, frelons, moustiques...) ! Laissez moi également vous rappeler que les voitures font certainement bien plus de morts par jour que les animaux sauvages dangereux comme lion, tigre, requin, etc n'en font chaque année. Et cela m'étonnerai qu'on arrête de rouler en voiture pour autant...

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  2. C'est facile de parler des Massaïs depuis la France, mais il serait bon d'aller voir comment cela se passe sur place avant de nous raconter des contes de noëls...

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  3. Les amérindien ne sont pas éleveurs, ils sont chasseurs et avaient bien assez de gibier avant l'arrivée des colons. Les Massaïs ne se sont jamais privés de tuer le lion le léopard etc... de plus ils ne vivaient pas dans une société qui va les marginaliser par rapport à leurs revenus lorsqu'ils ont moins de trois cent bêtes. Malheureusement pour eux les choses changent, ils se font virer de leurs terres ancestrales afin d'y créer des parcs nationaux ou des réserves privés de safaris photo "écologiques" ou de safaris de chasse. Cela se compte par milliers d'individus. Et donc, puisque personne, pas même les hommes d'affaires "écolos" ne se soucient des droits des éleveurs traditionnels sans titres de propriétés, la solution est pour ceux qui le peuvent d'acheter les terres disponibles et de les sur-exploiter avec immenses clôtures, eau amenée par 4x4 dans des citernes et salariés agricoles déracinés. Sur ces espaces créés par la logique capitaliste, dont les créateurs d'espaces protégés se satisfont très bien, on verra si la biodiversité s'épanouit tant que ça. Il n'y aura plus d'espaces A protéger mais rien que des espaces exploités les uns par le tourisme, les autres par un élevage industriel.
    Enfin, vous donnez vous aussi dans la "relativisation" des dégâts des prédateurs et vous allez particulièrement loin. A vous entendre, on se demande pourquoi des chercheurs se cassent la tête à vouloir lutter contre le cancer alors que le sida ou le choléra avant, font plus de victimes.

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    1. "de plus ils ne vivaient pas dans une société qui va les marginaliser par rapport à leurs revenus lorsqu'ils ont moins de trois cent bêtes", Oui, Monsieur Erny, nous sommes tout à fait d'accord ! Et nous sommes tout à fait d'accord aussi que les "hommes d'affaires écolos" comme vous dites sont des menteurs en plus d'être des clowns ! Et nous sommes tout a fait d'accord également que le monde rural (traditionnel ?) a un rôle fondamental a jouer dans la conservations des écosystèmes et de la biodiversité. Et que ce qui est en train d'arriver aux Massaïs est scandaleux. Mais justement, est-ce que les éleveurs ne se tromperaient pas d'ennemis ? Est-ce que toute l'énergie dépensée par ceux-ci contre les grands prédateurs, s'ils l'a dépensé plutôt à contrer cette marchandisation et cette industrialisation du vivant, ne leur serait-il pas plus salutaire ? (Ce n'est qu'une hypothèse, si un éleveur lis cette ligne, qu'il éclaire ma lanterne !)
      Je suis persuadé (peut-être naïf me direz-vous ?) que le monde sauvage n'est pas incompatible avec l'élevage.

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    2. J'ai toujours trouvé dommage l'utilisation du profil anonyme (lorsqu'on pense avoir une remarque constructive).
      Vous ne semblez pas très au courant des combats des syndicats d'éleveurs ou des associations de bergers car vous sauriez que l'énergie dépensée pour lutter contre cette marchandisation et cette industrialisation a toujours été plus importante que celle concernant les prédateurs, mais elle est moins médiatisée par tout le monde y compris les militants écologistes. Ainsi, il se trouve que c'est en développant les débats sur le problème bien réel des grands prédateurs que l'on parviens à attirer l'attention sur une situation plus globale.
      Car si votre remarque est fondée, elle vaut aussi pour le combat écologique ou la place très médiatisée des grands prédateurs est déséquilibrée par rapport au reste de la biodiversité, au point de pouvoir nuire à l'authenticité de ce combat ou le gêner.

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  4. "Je suis persuadé que le monde sauvage n'est pas incompatible avec l'élevage."

    Vous avez entièrement raison.
    L'acceptation (ou non) de la cohabitation entre les 2 n'est qu'un problème de psychologie humaine.

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    1. "Un problème de psychologie humaine..."

      Vous avez raison çà nous tape sur la tête, tout comme certains commerçants qui se font dévaliser leur boutique plusieurs fois par an...

      Mais c'est pas gràve: "ils sont remboursés"...

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    2. La buse : Acte II scene2

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